Alasdair Cooke

À un premier regard, Alasdair Cooke pourrait passer pour un ébéniste. Ébéniste de luxe, plus précisement. Les sofas, les chaises, les tables ou les lampes imaginées et créées par Alasdair sont instantanément demandées par de clients comme Chanel, juste pour donner un exemple. Exposées en exclusivité à la Galerie Mougin au coeur du Carré Rive Gauche dans le 7e arrondissement de Paris, ses créations décorent naturellement de somptueux lounges, des flagships et des showrooms du monde entier. Pareil à des bijoux de luxe–et cette comparaison n’est pas anodine, car Alasdair a étudié à la base la joyellerie aux universités de York et Lancashire–chacune de ses créations est unique, méticuleusement construite, pièce par pièce, dans sont atelier de Crécy-la-Chappelle. Le voyage du stade de concept jusqu’à la touche finale peut prendre des semaines, voire des mois, lorsque cela implique des phases successives de sculpture, vernissage, lacquage, polissage.

Pourtant, ce n’est que le sommet de l’iceberg. Alasdair est, avant toutes, un artiste. Moitié peintre, moitié sculpteur, sa joie la plus profonde vient de la transformation de la matière brute en oeuvre d’art. Avant d’être un designer industriel, Alasdair est un maître des matières, des motifs et des couleurs. Ses mains adroites donnent forme à des masses amorphes de matière, apportent du rythme au chaos et apprivoisent l’aléatoire. En jouant avec les perspectives et les proportions, ses motifs nous invitent à voyager vers des mondes microscopiques ou cosmiques. Au voyageur de choisir sa destination.

Par cette mission photographique, Faurar a souhaité centrer à nouveau l’attention sur l’essence de son oeuvre, mettre en valeur ses vraies motivations artistiques et révéler une perspective moins connue de son travail. Grâce à cette démarche, une chose merveilleuse est arrivée: Alasdair s’est reconnecté à soi-même, en renouvellant sa ferveur créative dans de nouvelles formes et zones d’expression.

Lien externe : Le site de la Galerie Mougin

© Faurar